Des banques plus souples, mais des clients toujours réticents vis-à-vis des crédits

Selon les résultats de l'enquête du mois de juillet 2014 de la banque de France, les établissements de crédit auraient considérablement assoupli leurs conditions d'octroi de concours bancaires à leurs clients. Ces mesures ont été prises afin d'inciter ces derniers à contracter plus d'engagements. Cette stratégie s'est-elle avérée payante ? Décryptage...

Quels sont les résultats de l'enquête de la banque de France ?

Après avoir analysé les chiffres et données collectées auprès des banques commerciales, la Banque de France a constaté qu'aucune d'entre elles n'avaient endurci ses conditions d'octroi de prêts.Après avoir analysé les chiffres et données collectées auprès des banques commerciales, la Banque de France a constaté qu'aucune d'entre elles n'avaient endurci ses conditions d'octroi de prêts. Et cet état de choses, s'inscrit dans une tendance qui a court depuis le début de l'année. Celle-ci dénote que la plupart des établissements de crédit n'ont effectué aucun changement dans leurs conditions commerciales. L'objectif de cette manœuvre des banques commerciales, est d'augmenter le volume des dossiers de crédits.

Est-ce que les résultats escomptés ont été atteints ?

Malheureusement, les clients ne se sont pas comportés comme le désiraient les banques. Ils ne sont pas montrés plus friands de prêts, en général. En effet, seulement 15% des banques ont connu de légères évolutions de leurs portefeuilles de crédit, dans qu'à contrario, une dizaine a plutôt constaté une décroissance. Ce qui veut dire que 75 % ont expérimenté une stagnation de leur volume de crédit.

Chez les particuliers, tout au long de l'année, les volumes des prêts demandés, ont connu une évolution en dents de scie, mais celle-ci n'est pas significative, en comparaison avec les autres années. Même les mois de juin et de juillet, qui connaissaient habituellement des pics de demande de prêts, se sont avérés mornes.C'est du coté des entreprises, que des améliorations ont été constatées, notamment au niveau des PME. Mais cette augmentation marginale, n'a pas pu tirer les volumes globaux des emprunts, vers le haut.

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